Noël est une fête chrétienne célébrant chaque année la naissance de Yeshoua, fils de Marie, dont le nom araméen a été traduit en français par Jésus de Nazareth. Cette naissance est aussi appelée Nativité.
Sa célébration à la date du 25 décembre a été fixée tardivement dans l'empire romain d'Occident vers le milieu du IVe siècle. La royauté du Christ n'étant pas de ce monde, certains comme Origène (milieu du IIIe siècle) refuse de célébrer cette naissance ainsi qu'on le faisait à l'époque pour un souverain temporel (roi, empereur, pharaon). Avant de la placer à la date d'une la célébration solaire liée au solstice d'hiver[1] plusieurs dates furent proposées : 18 novembre, 6 janvier... Le 25 décembre marquait depuis Aurélien (v.270) l'anniversaire du Sol Invictus et de la renaissance annuelle de Mithra , [2]. Pour des raisons symboliques, et dans un souci de christianiser les anciennes fêtes païennes, cette date fut progressivement étendue à tout l'occident latin. Les Églises orthodoxes, qui suivent le calendrier julien, célèbrent Noël le 6 janvier, mais seule l'Église Arménienne a conservé la date précise du 6 janvier comme jour de la fête de Noël[3],
Constituant avec Pâques une des grandes fêtes chrétiennes, Noël s'est progressivement chargé de traditions locales, mélanges d'innovations et de maintien de folklore ancien, au point de présenter l'aspect d'une fête profane populaire possédant de nombreuses variantes, dans le temps comme dans l'espace. L'association de la mémoire d'une naissance a facilité la place centrale prise par la famille dans le sens et le déroulement de cette fête. L'Église catholique romaine insiste par exemple sur cet aspect depuis l'instauration en 1893 de la fête de la Sainte Famille, le dimanche suivant le 25 décembre. Les cadeaux, sous forme d'étrennes, semblent être une réminiscence des cadeaux effectués lors des fêtes saturnales de décembre (strenae) [4] Le don est présent dans de nombreuses traditions, comme celle de servir une repas au premier pauvre croisé au jour de Noël, ou dans l'exceptionnelle générosité des aumônes accordées aux mendiants à la sortie de l'office célébré durant la nuit de Noël. « La période de Noël, qui est très chargée cérémoniellement, possède une certaine intensité rituelle. Même si nous vivons fondamentalement dans une société marchande, il y a dans cet échange de cadeaux quelque chose qui est de l'ordre du don et qui est universel dans son principe: ils créent, maintiennent et consolident des liens; ils constituent en quelque sorte une matrice du social.», [5].
La popularité de cette fête a fait que Noël est devenu un patronyme et un prénom.
Sa célébration à la date du 25 décembre a été fixée tardivement dans l'empire romain d'Occident vers le milieu du IVe siècle. La royauté du Christ n'étant pas de ce monde, certains comme Origène (milieu du IIIe siècle) refuse de célébrer cette naissance ainsi qu'on le faisait à l'époque pour un souverain temporel (roi, empereur, pharaon). Avant de la placer à la date d'une la célébration solaire liée au solstice d'hiver[1] plusieurs dates furent proposées : 18 novembre, 6 janvier... Le 25 décembre marquait depuis Aurélien (v.270) l'anniversaire du Sol Invictus et de la renaissance annuelle de Mithra , [2]. Pour des raisons symboliques, et dans un souci de christianiser les anciennes fêtes païennes, cette date fut progressivement étendue à tout l'occident latin. Les Églises orthodoxes, qui suivent le calendrier julien, célèbrent Noël le 6 janvier, mais seule l'Église Arménienne a conservé la date précise du 6 janvier comme jour de la fête de Noël[3],
Constituant avec Pâques une des grandes fêtes chrétiennes, Noël s'est progressivement chargé de traditions locales, mélanges d'innovations et de maintien de folklore ancien, au point de présenter l'aspect d'une fête profane populaire possédant de nombreuses variantes, dans le temps comme dans l'espace. L'association de la mémoire d'une naissance a facilité la place centrale prise par la famille dans le sens et le déroulement de cette fête. L'Église catholique romaine insiste par exemple sur cet aspect depuis l'instauration en 1893 de la fête de la Sainte Famille, le dimanche suivant le 25 décembre. Les cadeaux, sous forme d'étrennes, semblent être une réminiscence des cadeaux effectués lors des fêtes saturnales de décembre (strenae) [4] Le don est présent dans de nombreuses traditions, comme celle de servir une repas au premier pauvre croisé au jour de Noël, ou dans l'exceptionnelle générosité des aumônes accordées aux mendiants à la sortie de l'office célébré durant la nuit de Noël. « La période de Noël, qui est très chargée cérémoniellement, possède une certaine intensité rituelle. Même si nous vivons fondamentalement dans une société marchande, il y a dans cet échange de cadeaux quelque chose qui est de l'ordre du don et qui est universel dans son principe: ils créent, maintiennent et consolident des liens; ils constituent en quelque sorte une matrice du social.», [5].
La popularité de cette fête a fait que Noël est devenu un patronyme et un prénom.
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